Boissons non alcoolisées

Pierre & Nico : des sybarites engagés

Tout est parti d’une histoire de copains : Pierre Maisonnave et Nicolas de Royer se sont connus alors qu’ils suivaient leurs études d’œnologie et d’agronomie. Après avoir étrenné leurs diplômes, ils auraient pu aboutir dans une cave, mais ont choisi un hédonisme plus festif pour partager leur goût pour les goûts.

Ils ont débuté en créant une gamme d’apéros bios, cocktails à boire ou à mixer, en faisant le choix du sans alcool, ou de l’alcoolisé (4% VOL). Des infusions de plantes aux assortiments hardis composent la gamme des cocktails sans alcool : framboise-hibiscus, menthe-gingembre-citron vert, mangue-sureau, mandarine-romarin… qui se déclinent aussi en boissons alcoolisées (4% VOL), pour que la fête puisse durer et la convivialité rester intacte.

Mais, œnologue un jour, amour de la vigne toujours : ils composent également des vins (IGP Pays d’Oc), à leur image. Ecologiques et engagés : avec eux nous partons sur des vins bio (blanc, rouge et rosé) appelés à être bus en apéritif, ou pour le moins dans des circonstances détendues, « des vins de grillade et consensuels », pourrait-on dire.

Installés à Fabrègues, leur marque porte l’indice de la décontraction qu’ils veulent associer à l’image de leurs produits. Leurs étiquettes sont griffées « Pierre&Nico ». Toutefois, derrière leur approche d’un épicurisme récréatif, Pierre Maisonnave et Nicolas de Royer sont engagés pour la planète. Ils ne se contentent pas de certifier leurs produits sur l’étiquette et participent au mouvement « 1% For the Planet », en reversant 1% de leur chiffre d’affaires à des associations de défense de l’environnement.

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La bonne Énergie, la Montagne Noire se déguste

Nous sommes dans la Montagne noire, à Saint-Amans-Valtoret au coeur du Parc naturel. Maxime Moreno s’y est installé pour expérimenter tout d’abord « une gestion saine de l’alimentation », et pour ensuite partager son expérience. En 2016, après plusieurs essais de jus de fruits, légumes, de barres énergétiques, purées… il crée son entreprise, « La Bonne Énergie ».

Au début, cet ancien sportif de haut niveau, amateur de montagne, tirait sa matière première du glanage, pommes, châtaignes… abandonnées des promeneurs, voire oubliées par leur propriétaire. Aujourd’hui, il sollicite les surplus de production, se propose à effectuer lui-même les cueillettes ou ramassages de fruits négligés dans les vergers oubliés. Enfin, pour disposer de toute la matière dont il a besoin, il achète aussi les plantes qui ne se trouvent pas spontanément sous son pas.

On l’aura deviné : il veut du naturel, presque du sauvage. En tout cas du bio et, bien sûr, en circuit court autant que faire se peut. Entouré d’une équipe, dans laquelle il a intégré une micronutritionniste, il s’applique à préserver et restituer par l’aliment transformé, « le meilleur des qualités du produit : d’abord le goût, et ensuite son intérêt nutritif ».

La Bonne Énergie propose deux gammes de produits. La première, « sport-santé » propose des barres énergétiques « à la fois savoureuses et d’une biodisponibilité nutritionnelle élevée ». La seconde est plus grand public : jus de fruits, purées, essentiellement diffusés -en circuit court, toujours- auprès des particuliers, magasins bios et collectivités.

Pour produire, Maxime Moreno reste près des produits. A 80 % ceux qu’il utilise proviennent du Parc naturel. Il a un rêve : montrer qu’on peut aller vers plus d’autonomie alimentaire.

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