Miel
La Miellerie de l’Abeiaü
TORRENTELLE Jean-Pierre
11 clos de l’Olivier
34310 Cruzy
06 43 38 16 11
toto.jp34@free.fr
miellerie-abeiau.com
Miel de l’Abeiaü : l’abeille, par nature
Issu d’une lignée d’apiculteurs, Jean-Pierre Torrentelle a, le temps de sa jeunesse, perdu de vue le lien qui pouvait l’unir aux apoïdes. Il raconte la suite : « quand j’ai eu quarante ans, l’abeille est revenue me chercher. Je ne savais pas que j’avais le virus au fond de moi ». C’est ainsi que c’est reparti.
Une piqûre de rappel, en somme, pour celui qui « a toujours vu faire (son) père ». Selon son verbe enthousiaste, il accepte « la relève » et se lance activement dans la production de miel. En choisissant sa marque : « l’Abeiaü », il rend hommage à la figure paternelle ainsi surnommée à Cruzy, près de Saint-Chinian, berceau familial.
Jean-Pierre Torrentelle y a toujours une partie de ses ruches ; « pour le miel de garrigue », précise-t-il. Pour le miel de châtaignier, il a installé ses vaillantes ouvrières dans les forêts de Pardailhan. Il répartit ainsi 150 ruches environ. On ne lui fera pas grief d’ignorer le nombre exact d’abeilles que cela représente. Toutefois, n’en déplaise aux sceptiques, Jean-Pierre Torrentelle est un homme tracassé : « oui, il y a une forte mortalité, c’est pourquoi je les installe dans des espaces protégés, loin des cultures qui subissent des traitements. C’est impératif, à la fois pour elles et pour la qualité finale du miel ».
S’il a encore un travail à mi-temps, il aimerait désormais se consacrer pleinement à la miellerie, qu’il considère comme une aventure familiale. Pour éviter les vicissitudes et franchir définitivement le pas, soutenu par deux chefs d’entreprise qui l’ont aidé pour sa communication, il a eu l’idée futée de faire « parrainer » un certain nombre de ruches par des entreprises ou des particuliers qui deviennent en quelque sorte « actionnaires » de la production de l’essaim, et peuvent revendiquer, en guise de dividendes, une partie de la récolte à venir.
L’Abeiaü propose son miel en ligne, sur la propriété et dans quelques magasins. Jean-Pierre Torrentelle se rend aux Echanges Gourmands avec le souhait de passer à l’étape suivante : vivre de son travail et « sensibiliser le public à la mortalité des abeilles ».