Vin

Domaine Carcenac : au chevet de la vigne depuis sept générations

Le vin, est son histoire, et plus encore. On parle ici d’une saga dynastique puisque Cédric Carcenac est le représentant de la septième génération à travailler les vignes de l’appellation Gaillac que la famille possède près de Montans, dans le Tarn.

85 ha de ceps permettent au Domaine Carcenac de sortir « en moyenne » 200.000 bouteilles par an de rouges, blancs, rosés, perlés, et autres vendanges tardives… déclinés en plusieurs cuvées.

Dernier descendant de la lignée (en attendant la suite) Cédric a engagé une démarche environnementale depuis quelques années maintenant, et ses productions ont la certification HVE (Haute valeur environnementale) qui atteste du soin qu’il apporte à la pérennité de ses terres.

« L’histoire du vin, vit et se mêle à son environnement et à celui qui l’élève. Notre mode de production est en harmonie avec ce que nous propose la vigne, de fait, nous nous appliquons
à restituer un vin qui nous ressemble, en cohérence avec notre personnalité », plaide Cédric Carcenac.

Il veille à proposer des vins « accessibles ». Sa gamme de prix est très douce pour un AOP : « nous veillons à rester abordables, nous veillons à respecter un rapport qualité/ prix où tant les producteurs que nous sommes que le consommateur en bout de chaine ne soient lésés ».

Depuis peu, Cédric Carcenac a ouvert les chais de son domaine qu’il a aménagés en salles de réception, pouvant accueillir jusqu’à 400 personnes. Une façon d’accueillir des invités et leur faire découvrir à la fois l’histoire d’une famille profondément ancrée dans son terroir, et un vin qui sert de dénominateur commun à cet enracinement transgénérationnel.

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Château Coupe-Roses, un Minervois de palais

L’alchimiste se demandait comment transformer du plomb en or. Il a fini par renoncer. Le viticulteur, lui, n’a de cesse depuis la première nuit du temps de la vigne, de se demander comment transformer une grappe en nectar. Le mystère n’en finit pas de tracasser des centaines de générations qui, sur des millions d’hectares traquent le mystère de l’alliance d’un cep, d’une terre, des caprices du temps.

C’est en famille que mère, fils, fille et collatéraux épient la magie toujours renouvelée des vins du Château Coupe-Roses. Françoise Frissant (fils, fille etc…) perpétuent l’aventure de la terre familiale qui s’enracine dans le Minervois, dont la géologie relève de la mosaïque. A cette exigence la famille Frissant ajoute les siennes : des vins bios avec des vignes cultivées en biodynamie.

Les Frissant veulent un plant « propre », entendez au plus près de son état de nature. Le raisin sera, pardonnez l’expression, du même tonneau, et au final le Château Coupe-Roses va sur des vins qui s’écartent des goûts normés des grands circuits de consommation courante. D’autant qu’il faut ajouter à cette absence d’évidence, des cépages oubliés, retrouvés. Voire, on ose le vin vieilli en amphore.

Françoise Frissant s’amuse : « nous avons une cinquantaine de parcelles supportant une bonne vingtaine de cépages. Cela nous laisse un certain nombre de combinaisons possibles ».

A la sortie du chai, une gamme de 14 cuvées hardies. On l’aura deviné, on va jusqu’au vin « nature ». Sur le fil d’une ligne marquée par l’exigence, chaque année propose sa singularité. Reste, en tout état de cause un vin d’amateur, d’hédoniste. Un vin de palais.

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Jacques Frelin Vignobles : les vins d’un visionnaire

La famille Jougla-Frelin promeut le vin bio, depuis avant même que le terme existe. C’est le grand-père, Claude Jougla qui a fondé cette dynastie : « C’était un des premiers fous », s’amuse aujourd’hui Carole Frelin, la petite fille de ce vigneron précurseur qui, au milieu des années 60, a été un des premiers à fuir la chimie pour convertir son vignoble languedocien « à plus de naturel », disait-on à l’époque.

Carole Frelin a récemment repris les rênes de l’entreprise familiale, devenue depuis « Jacques Frelin Vignobles » : « L’histoire a fait que nous sommes peu à peu devenus des créateurs de vins, et peu à peu nous renouons avec la production. Toutefois, nous restons imprégnés par l’éthique fondatrice : chez nous, vous ne trouverez que du bio. C’est notre identité ».

Même si la famille ne recule devant aucune appellation, l’essentiel de la production est régionale. « Nous achetons les récoltes, vinifions et assemblons soit en cave coopérative, soit chez le récoltant ». Un œnologue a étoffé l’équipe pour composer des vins à profil : « quelle que soit la gamme nous veillons scrupuleusement à respecter le rapport qualité-prix le plus pertinent, de façon à ce qu’il soit équitable à toutes les étapes de la chaîne ».

Jacques Frelin Vignobles propose essentiellement ses vins à destination des professionnels, (distributeurs, restaurateurs…) et consolide d’année en année une réputation désormais bien ancrée grâce à des produits maîtrisés et donc, fiables. Il ne se trouve plus personne aujourd’hui pour moquer « la folie » de l’aïeul. Le temps lui a donné raison : c’était un visionnaire.

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Château de Fourques, un vin de femmes et d’Histoire

La femme est-elle l’avenir de la vigne ? La question mérite d’être posée quand on écoute Lise Fons-Vincent qui, pour sa part, apporte une partie de la réponse : « il y a en tout cas une nuance dans la façon d’aller en chercher l’expression dans le vin. Assurément, les vins faits par les femmes sont plus élégants, plus délicats ». Elle en est sûre.

Lise Fons-Vincent parle depuis les racines qui l’ancrent dans la terre du Château de Fourques, 50 ha. de vignes plantées à Juvignac depuis 1885. Sa grand-mère tout d’abord, sa mère ensuite, et maintenant Lise Font-Vincent qui, à son tour, passera le relais à sa fille, ont conduit le destin de ce vignoble à Haute Valeur Environnementale, respectueux de la biodiversité.

Sans nul doute, il y a une empreinte féminine dans la façon dont se sont organisées les cultures, qui imprime sa marque « jusque dans le profil des vins », assure-t-elle. Il est légitime de la croire. Trois générations de femmes, à laquelle s’en ajoute une quatrième en instance, ne sont sans doute pas anodines dans l’esprit du produit final.

AOP Languedoc et Grés de Montpellier, en blancs, rosés et rouges, déclinés en bouteilles ou en bibs de 5 et 10 litres, le Château de Fourques s’exporte, d’une part, et d’autre part on peut également en trouver à la propriété, ou bien via la boutique en ligne, ou encore auprès des professionnels du vin de la région.

Pour les Rencontres Gourmandes, « les femmes de la vigne » seront au rendez-vous avec leur vin habité par une conviction quasi-militante, et une histoire qui défie le temps.

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Vinovalie : les vins de proximité

Vinovalie, c’est une marque, mais c’est aussi et surtout à l’origine, la volonté de regrouper des caves coopératives pour mutualiser les énergies, et notamment le transport, ce qui rend le système de distribution et de livraison plus efficient.

Quatre caves, Técou et Rabastens pour le Gaillac, Parnac pour le Cahors, et Fronton… pour le Fronton. Des vins sous appellation (Gaillac, Cahors, Fronton), ou sous IGP (Côtes du Tarn, Côtes du Lot et Comté Tolosan). En tout, 350 producteurs régionaux confient leur récolte à Vinovalie. Blancs, rouges et rosé, de la viticulture traditionnelle, au bio en passant par le sans sulfite, toutes les gammes et tendances sont là.

D’autre part, et c’est une aspiration éthique, les vins Vinovalie restent au bercail. Disons que la marque s’applique à éviter les mastodontes de la restauration de masse, épargnant ainsi à nos vins une triste fin en mignonnette, flanquée d’une étiquette sans âme sur un plateau repas. Vinovalie a fait le choix de rester proche des terroirs d’origine.
La marque a pris l’option de la proximité régionale à la fois pour promouvoir les territoires mais aussi et surtout pour rester en lien direct avec ses clients, et pouvoir à la fois répondre aux attentes gustatives, et être réactive et précise dans ses délais de livraison. Vente aux particuliers (livraisons à partir de 30 bouteilles), aux collectivités, Vinovalie s’applique aussi à séduire les restaurateurs et souhaite conforter sa carte auprès des professionnels.

La marque a pris l’option de la proximité régionale à la fois pour promouvoir les territoires mais aussi et surtout pour rester en lien direct avec ses clients, et pouvoir à la fois répondre aux attentes gustatives, et être réactive et précise dans ses délais de livraison. Vente aux particuliers (livraisons à partir de 30 bouteilles), aux collectivités, Vinovalie s’applique aussi à séduire les restaurateurs et souhaite conforter sa carte auprès des professionnels.

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L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération